Endémiques de Darwin

Arrivée à l’aéroport international Mariscal Sucre de la capitale équatorienne en fin de journée. Accueil francophone, transfert et court briefing sur le voyage à venir. Selon les horaires des vols nous pourrons allez flâner autour de notre hotel afin de profiter de quelques espèces typiques de la vallée inter andine.

Dîner et nuit dans un hôtel standard dans la vallée inter andine à proximité de l’aéroport.

Transfert matinal depuis votre hôtel vers l’aéroport national de Quito, accompagnés de l’un de nos assistants, pour vous envoler vers l’archipel des Galápagos. À votre arrivé à Baltra, l’aéroport port principal de l’archipel, une inspection sanitaire et environnementale est réalisée afin de protéger ces fragiles écosystèmes de toute intrusion exogène. Votre guide naturaliste vous attendra à l’aéroport. Vous vous rendrez avec lui vers l’embarcadère où est ancré votre yacht. Vous serez ainsi accueillis à bord par tout l’équipage et le capitaine qui vous feront un rapide briefing de bienvenue et vous aideront à rejoindre vos cabines et à vous familiariser avec les différents espaces du navire. Dans l’après-midi, nous mettrons le cap sur l’île de Seymour. Les Fous à pieds bleus, Noddis bruns, Puffins des Galápagos et Frégates magnifiques vous accompagneront lors de ces premières heures de navigation. L’île de Seymour abrite une grande colonie d’Otaries, les deux espèces de Frégates ainsi que la Mouette à queue d’aronde. Le court sentier vous permettra également de découvrir une végétation constituée de Palo Santo et de cactus Opuntias.

La traversé maritime de la nuit passée nous auras permis de rejoindre les côtes nord de l’ile de Isabella. Le cap Albemarle est une ancienne base militaire américaine de la seconde guerre mondiale. Le long de ces côtes rocheuses, plusieurs colonies de cormorans aptère et de Manchot des Galápagos profite de la profusion de nourriture lié à la présence de courants d’eau froide, pour nicher ici.  Le Cap Vicente Roca, situe plus au sud-ouest de l’ile, est un cône en Tuff qui abrite quelque nid de la rare et endémique hirondelle sombre. A leurs pieds de grandes colonies de manchots des Galápagos utilise les cotes basaltiques pour nicher. Sous l’eau, les riches et colorées parois sous-marines attirent de grands nombres de Tortues marines qui viennent s’alimenter.

Ce matin le bateau se réveillera face à Fernandina. Cette île est la plus jeune de toutes les îles de l’archipel. C’est sans doute pourquoi son volcan principal est aussi l’un des plus actifs de la planète. Les nombreuses éruptions et coulées de lave perpétuelle ont changé et modelé le relief et l’apparence de cette île. Nous débarquerons à Punta Espinoza, une côte rocheuse bordée de mangroves qui abrite des Manchots des Galápagos et des Cormorans aptères mais aussi un grand nombre d’espèces complémentaires de passereaux et de limicoles. Une navigation le long du Canal Bolivar nous permettra de scruter les possibles oiseaux pélagiques qui viennent pécher ici. Si le capitaine nous le permet, nous nous approcherons de la plage de Tortuga Negra, afin de tenter d’apercevoir le géospize des mangroves, l’une des oiseaux les plus rare de l’archipel. Dans l’après-midi, nous lèverons l’ancre et commencerons notre longue navigation vers les îles inhabité et interdites de Darwin et Wolf.

Darwin et Wolf sont les îles les plus septentrionales de l’archipel. Elles font partie d’une époque et d’une origine géologique différentes du reste des Galápagos. Point chaux Le premier grand attrait de cette ile vas pour les plongeurs, par la présence de l’une des plus importantes biomasses d’espèces sous-marine et en particulier de grand squale, dont le requin baleine et le requin marteau halicorne. Mais pour les scientifiques et les ornitho, c’est bien le géospize vampire la star des lieux. Il s’agit de la dernière espèce de son genre décrit par la science. Séparé génétiquement du Géospize à bec pointus, elle est la 17iéme espèce de pinsons de Darwin présente sur l’archipel. Ce nouveau taxon, s’est adapté à la carence saisonnière de graines, en s’orientant, en époque de disette, sur une diète hématophage. Oui, ce petit oiseau insignifiant, complémente son alimentation, comme son nom l’indique, par l’absorption de sang, en picotant, la peau des fous, pour ensuite sucer la blessure et s’alimenter de son hémoglobine. Grace aux zodiacs, nous longerons les différentes zones de l’île afin de tenter d’observer cet oiseau si rare.

Encore plus au nord se trouve Darwin. Véritable sanctuaire pélagique, cette petite île est baignée par les eaux les plus chaudes de l’archipel. Par son isolement elle accueille sur ces hauts plateaux, les plus grandes colonies de fous à pieds rouge et fou de Grant de tout l’archipel. En plus d’une autre population de géospize vampire, on peut y trouver également la sous espèces micro endémiques de la tourterelle des Galápagos, plus obscure que celle des iles centrales. De nombreux oiseaux pélagiques et semi pélagiques y ont également un espace pour nicher. En époque de migration de nombreux limicoles élisent cette ile pour réaliser une halte temporaire. Nous explorerons les cotes abruptes de l’ile par la mer grâce à nos zodiacs. Tout comme sur Wolf il est strictement interdit de débarquer sur ces iles. Dans l’après-midi, nous commencerons notre longue navigation vers le sud pour rejoindre les iles centrales. Le pont supérieur sera une excellente position pour réaliser un nouveau sea-watching.

Ce matin, nous mouillerons devant la baie de James. Les longues plages de sable noirs frangée par les palétuviers, sont située un peu à l’est de Puerto Egas. Derrière la plage, se trouvent deux lagunes d’eau saumâtres, où plusieurs espèces d’oiseaux résident : flamants roses, échasses d’Amérique, canards des Bahamas, buses des Galápagos, mais aussi une énorme colonie d’iguane marins. Le grand intérêt de ce site est surtout la présence des deux espèces d’Otaries. L’une colonisant les plages de sables et l’autre les cotes volcaniques rocheuses. Après le déjeuner, nous mouillerons devant Playa Espumillas. Cette magnifique plage de sable doré, frangée par les palétuviers est située dans la Baie de James. Derrière la plage, se trouvent une lagune d’eau saumâtre que surplombe le sentier qui traverse une forte de bois de senteur. Vous pourrez marcher librement à la découverte de ce nouveau site ou simplement vous étendre sur le sable pour profiter d’un moment de détente et croiser probablement quelques tortues vertes.

L’Île de Genovesa, au nord-ouest de l’archipel, est essentiellement composée des vestiges d’un énorme cratère, maintenant en grande partie submergé. Surnommée « l’île aux oiseaux », sa réputation n’est pas usurpée. Sur les sables coralliens de la Baie de Darwin, un grand nombre d’espèces nichent à même le sol ou dans les broussailles. Le long des sentiers, vous pourrez aussi observer plusieurs endémiques de l’île. Une balade en panga, le long des falaises du volcan submergé, vous permettra d’observer ces formidables planeurs que sont les oiseaux marins et, notamment, le Phaéton à bec rouge, qui joue dans les ascendances d’air créées par les falaises. En empruntant le sentier longeant les falaises, vous pourrez observer de nombreuses espèces d’oiseaux pélagiques et semi-pélagiques, mais aussi 4 des 14 espèces de pinsons de Darwin. Dans l’après-midi, la visite d’El Barranco nous permettra d’aborder le passé géologique et volcanique de l’archipel, par le prisme de nombreux champs de lave de type « pa-hoe-hoe ».

Nous nous réveillerons ce matin à l’extrême nord de l’île de San Cristobal. On accède à Punta Pitt par une baie de sable jaune, où il est fréquent d’observer de nombreux limicoles. Le sentier qui monte jusqu’au dessus des falaise donne de très bonnes opportunités pour voir et photographier un grand nombre de Géospizes et autres passereaux. Sur les hauteurs plusieurs colonies de fous nous attendent ainsi que celles de frégates et autres espèces marines. Nous longerons ensuite la côtes est de l’île pour nous rendre à l’îlot Lobos. Ici, nous pourrons observer un paysage panoramique spectaculaire, ainsi que de dense forêts d’Opuntia, où nichent moqueurs, géospizes et de grandes colonies de frégates, mais aussi de nombreux iguanes marins. Cela sera un excellent moment pour parler un peu d’histoire et du premier débarquement de Charles Darwin aux Galápagos.

Española est l’île la plus méridionale de l’archipel et parmi les plus anciennes également. Son isolement géographique a entrainé l’apparition de plusieurs espèces endémiques. Il faudra garder les yeux grands ouverts pour tenter d’observer le Moqueur d’Española ou encore l’espèce de Tortue Terrestre Géante locale. Cette dernière est une vraie miraculée puisque des 14 rescapés qu’ils restaient en 1960 la population compte maintenant plus de 2000 individus. Mais la vedette du site est sans conteste l’Albatros des Galápagos. D’avril à décembre les couples y élèvent leurs jeunes. La danse d’amour de ces géants ailés, fait de claquements de becs et de mouvements de têtes, est particulièrement rythmée mais sans prises-de-becs ! Dans l’après-midi vous rejoindrez un site de snorkeling pour une promenade aquatique en compagnie de bancs de Demoiselles royales, de Poissons-perroquets à bosse et de Chirurgiens des Galápagos. Une immersion aquatique plus ou moins riche selon l’époque et les courants marins.

Ce matin, nous nous réveillerons face aux cotes nord-est de l’Île de Floreana, la plus méridionale de tout l’archipel. Floreana abrite deux espèces strictement endémiques, que nous chercherons sur deux sites très différents. Tout d'abord, depuis le port de Velasco Ibarra, nous monterons vers l'Asilo de la Paz. Cette colline arborée est l'un des meilleurs sites pour le Géospize modeste. Mais elle est également le lieu de reproduction de plusieurs espèces de tortues géantes. Nous retournerons ensuite à bord de notre bateau rapide, pour nous rendre à proximité de l'îlot Champion, qui abrite l’une des deux seules populations du Moqueur de Floreana. Durant la traversée maritime vers le nord, nous achèverons la journée d’observation avec la recherche d’oiseaux pélagiques et de cétacés.

Depuis Puerto Ayora, nous irons en bus privé rejoindre les hauteurs de Santa Cruz afin de partir à la recherche des espèces typiques de différents écosystèmes, entre couvertures végétales originales, zones agricoles et écotones. Nous nous concentrerons plus particulièrement sur un habitat que nous n'aurons pas encore eu la chance de visiter (zone du miconia), sur 2 sites particuliers : Media Luna et Cerro Crocker. C'est là que nous tenterons d’observer notre dernier endémique des îles : le très rare et discret Râle des Galápagos. Autours des forêts secondaires de Rancho Primicia nous complèterons notre liste avec plusieurs passereaux typique des hautes terres de cette ile. Transfert en fin de matinée vers l’aéroport de Baltra pour notre vol vers Guayaquil, suivis de notre vol international.